Música

lunes, 16 de septiembre de 2013

LA DEMYSTIFICATION DE L’AUTEUR PAR ROLAND BARTHES

Depuis le XIXe siècle la conception de l’auteur a été divinisée par une bourgeoisie qui cherchait à s’affirmer comme une classe sociale puissante par le biais de l’assimilation de cette conception qui, en plus, la simplifiait. Malgré cet effort pour légitimer son influence, au XXe siècle Roland Barthes a brisé les liens qui mettaient l’auteur, ainsi que la bourgeoisie, à la cupule de la société. Pourtant le sémiologue n’a pas placé le travail de l’auteur au même niveau que les métiers bourgeois ; c'est-à-dire que l’auteur n’est plus un être quasi divin ni un homme quelconque.  À ce titre, Roland Barthes a déconstruit la figure de l’auteur qui est « desséchée » à la fin. Le texte n’est plus le moyen à travers lequel l’auteur et le lecteur communiquent, mais l’auteur sert au texte (aux idées) pour communiquer avec le lecteur (interprétations). En d’autres termes, la figure de l’auteur est vidée, ainsi que celle du petit-bourgeois peut-être, afin de donner sa place à une multiplicité d’auteurs-lecteurs qui recrée à leur gré les idées couchées sur le papier ; donc on n’admire point le « génie » (inventio) mais l’ « ingénie » (dispositio et elocutio) du scripteur moderne qui pousse le lecteur pour que celui-ci ne soit pas une entité passive. 

No hay comentarios:

Publicar un comentario